Le Brézouard

Bonjour à tous,

Tout d’abord quelques mots de Francine et Roger sur la situation actuelle et un rappel historique de nos randonnées au Brézouard.

Coronavirus … la peste de nos jours

« Les fléaux, en effet, sont une chose commune, mais on croit difficilement aux fléaux lorsqu’ils vous tombent sur la tête. Il y a eu dans le monde autant de pestes que de guerres. Et pourtant pestes et guerres trouvent les gens toujours aussi dépourvus.

Malgré la surprise et l’inquiétude, chacun de nos concitoyens avait poursuivi ses occupations, comme il l’avait pu. Mais une fois les portes fermées, ils s’aperçurent qu’ils étaient tous pris dans le même sac et qu’il fallait s’en arranger. C’est ainsi par exemple, qu’un  sentiment aussi individuel que la séparation d’un être aimé devint soudain, dès les premiers jours, celui de tout un peuple, et, avec la peur, la souffrance principale de ce long temps d’exil.

Personne n’avait encore accepté réellement la maladie. La plupart étaient surtout sensibles à ce qui dérangeait leurs habitudes ou atteignaient leurs intérêts. Ils étaient agacés ou irrités et ce ne sont pas des sentiments qu’on puisse opposer à la maladie. Leur première réaction, par exemple, fut d’incriminer l’administration.

Les journaux publièrent des décrets qui renouvelaient l’interdiction de sortir et menaçaient de peine de prison les contrevenants. Des patrouilles parcoururent la ville … La patrouille disparue, un lourd silence méfiant retombait sur la ville menacée.

Ce qui caractérisait au début ces cérémonies d’enterrement, c’était la rapidité ! Toutes les formalités avaient été simplifiées et d’une manière générale la pompe funéraire avait été supprimée. Les malades mouraient loin de leur famille et on avait interdit les veillées rituelles, si bien que celui qui était mort dans la soirée passait sa nuit tout seul et celui qui mourait dans la journée était enterré sans délai. On avisait la famille, bien entendu, mais dans la plupart des cas, celle-ci ne pouvait pas se déplacer, étant elle aussi confinée.

Mais dans l’ensemble, l’infection reculait sur toute la ligne et les communiqués de préfecture, qui avaient d’abord fait naître une timide et secrète espérance, finirent par confirmer, dans l’esprit du public, la conviction que la victoire était acquise et que la maladie abandonnait ses positions. A la vérité, il était difficile de décider qu’il s’agissait d’une victoire … On avait seulement l’impression que la  maladie s’était épuisée d’elle-même  ou peut-être qu’elle se retirait après avoir atteint tous ses objectifs.

Les portes de la ville resteraient fermées pendant deux semaines encore et les mesures prophylactiques maintenues pendant un mois.»

            Quelques lignes tirées du roman « La peste » de Albert Camus écrit en 1947 et imaginant une épidémie de peste en 1940 dans la ville d’Oran.

Le BREZOUARD :

            C’est le plus haut sommet granitique des Vosges du centre  et du Nord. Il culmine à 1229 mètres. On le voit bien en descendant le col du Bonhomme vers l’Alsace. Il se situe aux confins des villes de Sainte-Marie aux Mines, de Fréland et du Bonhomme. Nous l’avons déjà parcouru à plusieurs reprises et, de mémoire, c’est le seul endroit d’où l’on pouvait voir à la fois Colmar au sud et Saint-Dié au nord.

Les photos :

            C’était il y a 20 ans, le 8 mai 2000, peu après la tempête. Il a fallu crapahuter au milieu des arbres tombés et cassés. Mais nous étions jeunes encore.

Crapahutage au milieu des arbres cassés

            Les prés fleuris autour de la ferme auberge du Haïcot

Le Haïcot et ses prés fleuris

            11 SEPTEMBRE 2011 : une sacrée date, n’est-ce pas Jean-Pierre :

            Point de vue sur la vallée de Ste Marie-Echery

Vue sur Echery-Sainte-Marie

            Improvisation. Une démonstration réussie de danse par Jacqueline, orchestrée par Philippe. Ce style n’a pas fait école malgré tout. On pourrait l’intituler la danse des guêpes.

La danse des guêpes

Dany nous fait le compte-rendu avec ses photos de notre randonnée du jour :

ATTENTION !!! Ce n’est qu’un montage !!! Nous n’avons pas enfreint la loi et sommes tous restés bien sagement confinés selon la réglementation en vigueur.

Maryvonne nous fait parvenir ce message et ces photos :

«Bonjour Amis Godillots ! Quelques photos souvenirs d’une rando avec le CV de Saint Dié en 2018 dans le Brézouard. Bonne journée à tous. On tient le bon bout ! À bientôt Bises !»

«PS : Pour nous retrouvailles, nous irons boire un coup au « Café du Postillon ». »

Alain nous fait parvenir cette magnifique photo d’une randonnée faite le 7 février, au départ de Échery, en passant par la chaume du Haïcot. Le temps était magnifique et les rencontres improbables avec de nombreux brocards !

La photo prise entre le grand et le petit Brézouard que l’on devine à gauche.

Françoise et Jean-Louis nous font partager quelques magnifiques photos dans un petit quizz vidéo très instructif et surtout nous rappellent toute la beauté de cette magnifique saison qu’est le printemps :

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Yvon nous rappelle quelques bonnes pratiques à respecter dans le cadre d’une randonnée inspirées par nos voisins belges :

Merci aux participants du jour et je donne rendez-vous à tous les gais godillots volontaires le 3 Mai pour une nouvelle marche « virtuelle » au delà de nos frontières, en Allemagne, autour du lac de Constance.

Prenez bien soins de vous et de votre entourage.

Patrick