Gérardmer, son Histoire et les Gais Godillots

Bonjour,

Tout d’abord, une poésie de François de Neufchâteau écrite en 1795 et transmise par Francine et Roger :

« Curieux empressés, dans vos courses perdues,
Qu’allez-vous demander à la Suisse ? Des vues,
Des eaux, des lacs, des rocs, un peuple fier et doux ?
Ne cherchez pas si loin ce qu’on trouve chez vous.C’est de l’esprit humain l’éternelle devise,
Il ne sait rien de beau s’il ne se dépayse.
Ce que l’on voit de loin a toujours plus d’attraits,
Et l’on connaît bien moins ce dont on est plus près.
»

Le thème de cette randonnée « virtuelle » est donc :

  • Les photos du passé (idéalement en noir et blanc) retraçant l’Histoire de Gérardmer ou l’histoire de votre famille autour de Gérardmer.
  • Pour les passionnés de généalogie qui dans votre arbre généalogique, a vécu autour de ce lieu.
  • Pour celles et ceux pour qui cette quête est plus difficile, toujours des anecdotes rigolotes et autres traits d’humour (Si ceux-ci ont un rapport avec les lignes précédentes, c’est encore mieux).
  • Je vous laisse juge du résultat magnifique de vos recherches.

    Francine et Roger nous emmènent dans leurs souvenirs mais aussi font remonter à notre mémoire de bons moments passés :

    Au Phény en 1992 : les jolies jonquilles et autres fleurs de Gérardmer (Francine et Adrienne)
    La maison des grands-parents de Francine aux Bas-Rupts. Elle existe toujours près du magasin des skis l’Eclair
    Le lac de Gérardmer dans les années 1850. Un grand marécage à la place de casino et du quai
    A Nayemont, la photo est prise avant la guerre 14-18. La maison telle que Roger l’a connue, a été achetée par ses grands-parents maternels en 1919. Elle avait fait partie du compté de Martimprey. Elle a été incendiée en 1944 et reconstruite à la même place mais dans un style beaucoup plus moderne.

    Yvon nous présente une belle archive photo de la tourbière de Martimprey :

    Roger rajoute que cette tourbière fut exploitée pendant la guerre, il la voyait chaque fois qu’il se rendait chez ses grands-parents. C’est maintenant un étang en-dessous de la Pastorale.

    Yvette et Jean-Claude nous font parvenir une photo très rare également.
    Une photo d’avant guerre, d’une pension de famille, près du square, que les grands-parents maternels de Jean-Claude avaient acheté.
    Brûlée par les Allemand, elle fut reconstruite après le conflit.
    L’hôtel se nommait alors « La pension Jeanne d’Arc ».
    C’est dans cette maison que Jean-Claude a passé une grande partie de sa jeunesse.
    Sa mère y a travaillé ainsi que la sœur de celle-ci jusqu’à la retraite de ses grands-parents.
    L’hôtel devint par la suite, la propriété de l’hôtel voisin, « Les loges du Parc ».

    Élisabeth participe à cette opération de déconfinement, avec comme corrolaire un dépouissiérage mémoriel en nous citant cette anecdote :
    «Me creusant la tête pour extraire de ma mémoire un événement géromois, il m’est revenu- mais ça n’a aucun rapport avec une balade- que  dans les années 1964-1968 alors que j’étais au collège (avec Marcel Thomas directeur) nous avions participé à une fête départementale des écoles à Gérardmer. Pendant plusieurs mois, la classe avait répété  sa chorégraphie dans le hall de l’école (actuelle école élémentaire). Je me demande si ce n’était pas une musique de Tchaïkovski.  Et le jour venu nous sommes allés nos ailes déployées sous le soleil géromois, déguisés  en papillon, de grandes ailes dans le dos. Je n’ai aucune photo de ce spectacle. Je me souviens que nos ailes avec ma partenaire s’étaient emmêlées et il y a dû y avoir quelques chutes.»

    Dany nous plonge dans ses origines familiales au cœur d’une activité géromoise célèbre :

    «Ayant du sang géromois dans les veines par mon père, et Gérardmer étant à l’origine du blanchiment des toiles sur pré, j’ai pensé que ces quelques photos du tissage et du blanchiment sur pré à Corcieux rappellerait des souvenirs aux forfelets qui s’en souviennent. Sur la photo ou il y a 4 enfants devant les toiles, je suis à droite en blanc … comme la toile.
    Le gamin seul qui arrose la toile avec un jet, c’est moi…
    Au fait savez vous comment on appelle le sorte de pelle qui servait à arroser les toiles pour quelles blanchissent sous l’effet du soleil : c’est la « rejetrosse ».
    Je m’en suis servi , mais nous n’étions pas hélas rémunérés … C’était déjà du bénévolat.
    Nous étions prêts … nous , pour une future catastrophe sanitaire. N’empêche qu’on savait « s’amuser » si on peut dire, c’est vrai que nous avions 3 mois de vacances en été, c’était long.
    »

    La généalogie est aussi à l’honneur avec Françoise et Jean-Louis :

    «Heureuse d’avoir été accueillie, il y a déjà quelques années dans ce sympathique club des Godillots de Corcieux, je voulais vous dire que si j’adore les Vosges et ces chemins, ce n’est pas un hasard.
    Je ne suis pas cousine de Marie Agnès, du moins je ne crois pas… mais mon nom de jeune fille (comme c’est loin) est  Jeandel…
    Fille de René Jeandel né au Kertoff en 1906
    Ma maman et moi “ Françoise Jeandel “ nées à Rupt/Moselle
    Ça sent pas bon les Vosges tout ça !!!
    (preuve à l’appui)
    »

    «Avant de faire votre connaissance et parcourir les sentiers « nos jeunes années…courraient déjà dans la montagne » on pratiquait plutôt le ski… »

    Nos débuts à la Schlucht

    «La maman de Jean-Louis elle aussi Vosgienne née à Mirecourt au son des Violons… D’une sortie à Gérardmer dans les années 30, elle ramenera en souvenirs ces quelques cartes postales :»

    Pour Jacqueline et Jean-Pierre également, tous les chemins et leurs origines familiales mènent à Gérardmer et ses environs :

    Et enfin, toujours par Jacqueline et Jean-Pierre, bouclons la boucle.

    Le 19 Mai 1985, 3 autres jonquilles : Jacqueline, Simone et Francine  au lieu-dit Menaurupt Sapois
    L’établissement Imhof sortie de Xonrupt vers Longemer anciennement la Linière
    Le théâtre de verdure au saut des cuves

    Toutefois n’oublions pas que Gérardmer reste la perle des Vosges avec Maryvonne qui bien que n’ayant pas de photos du passé, nous propose des photos récentes de sa belle ville où elle naquit en 1954 et nous passe ce message : «Bonne journée  à  tous les  Godillots,  prenez  soin de vous encore merci et à bientôt.»

    Et que ferions-nous sans les conseils de Maryvonne ?

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    Merci aux participants du jour et je donne rendez-vous à tous les gais godillots volontaires probablement au 16 Avril pour une nouvelle marche « virtuelle » vers Bois de Champ et, je l’espère, très bientôt en chair et en os sur les sentiers vosgiens.


    D’ici là, prenez bien soins de vous et de votre entourage.

    Patrick

    PS : Pour conclure, même à Géradmer, ils sont là et depuis longtemps … Mille ans au moins ! 😉